La flexibilité renvoie à la capacité à s'adapter sans se déformer en deçà d'un certain seuil : une infrastructure informatique flexible vous permet d'absorber des pics de consommation et d'augmenter les ressources sans nécessiter de changements architecturaux, préservant les investissements effectués au travers des équipes de développement.
Aucun engagement de durée : le contrat est lié à votre contrat d’hébergement dans notre Cloud privé.
Attention ! Même s’il est tentant de sur-anticiper lors de sa conception une infrastructure Cloud de manière à ce qu'elle puisse se dimensionner jusqu'à des hauteurs stratosphériques, il convient de modérer son enthousiasme, pour les raisons suivantes :
● La couche logicielle applicative peut ou non être dimensionnable de manière synchrone avec l'infrastructure. Rien n’est plus improductif que de déployer une application sur une plateforme extrêmement scalable (et chère) pour se rendre compte que cette application ne pourra pas exploiter les ressources disponibles intrinsèques à sa conception. Conceptuellement : Application #1, infrastructure #2.
● Le surcoût d'une infrastructure initialement surdimensionnée réduit les marges de l'entreprise à cause de coûts initiaux d'exploitation trop élevés par rapport aux revenus générés par l'activité. C’est justement cette problématique ancienne que se proposent de régler les technologies du modèle Cloud : commencez petit, croissez sans entraves.
Il existe trois stratégies principales pour gérer une montée en charge :
Permet d’augmenter ou de diminuer les ressources disponibles aux applications sans changer l’architecture fondamentale de l’infrastructure.
Avantages :
● Aucun surcoût ni délai dûs à la nécessité de modifier les applications, leur compatibilité reste assurée.Inconvénients :
● Accroissement des ressources limitée par le matériel, avec un bémol : les serveurs étant de plus en plus performants (en terme de coeurs et de mémoire), la possibilité d’atteindre les limites de cette approche devient moins probable à chaque génération de matériel.Les applications conçues nativement pour le Cloud s’ajustent à l’infrastructure, qui n’est plus un facteur limitant pour celles-ci.
Avantages :
● Capacités de montée en charge quasi illimitées tant que les ressources en développement sont disponibles.Inconvénients :
● Coût initiaux plus élevés dû à la complexité de la plateforme, à la nécessité d’acquérir des connaissances non portables et à la nature des applications si celles-ci ne sont pas conçues nativement pour le Cloud.Les applications fonctionnent habituellement en Cloud privé mais la montée en charge s’effectue en Cloud public.
Avantages :
● Si aucune ressource supplémentaire n’est nécessaire, aucune surfacturation n’a lieu.Inconvénients :
● Pour tirer parti de ce modèle, les applications doivent être modifiées de manière limitée, la meilleure approche étant de déporter sur une plateforme de Cloud public la partie seulement de la charge de travail qui peut en bénéficier.Comme les ERP, CRM, logiciels métier, dont le nombre d’utilisateurs est connu à l’avance et contrôlé : privilégiez le Cloud privé pour un coût maîtrisé et une sécurité maximale.
Comme les sites de e-commerce à très fort trafic ou de contenus monétisés généralistes, le facteur déterminant est le type d'audience de vos sites - généraliste ou de niche, une place de marché généraliste profitera des fonctionnalités du Cloud public, à contrario pour un site qui commercialise des tasses en porcelaine personnalisables, les surcoûts liés à la complexité d'un déploiement en Cloud public seront un facteur de réduction des marges.
En général, nous privilégions le modèle du Cloud Hybride qui permet à la fois de contrôler les coûts et d’absorber de très forts pics de charge, tout en ne nécessitant pas d’adapter la totalité des applications et en évitant le "vendor lock-in".